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C’est un poème mythologique, comme l’indique son titre : la Naissance de Koumâra, le dieu de la guerre.

Nous ne dirons rien de quelques autres ouvrages qui, certainement, ne sont pas de Kâlidâsa, et que M. Fauche a traduits, en laissant de côté un troisième drame que MM. Weber et Lassen, d’accord avec la tradition hindoue, attribuent aussi à Kâlidâsa. Le sujet de ce drame, intitulé Mâlavikâ et Agnimitra, est une intrigue de cour assez bien conduite ; mais le style et les pensées, moins brillants que dans les autres ouvrages du même auteur, semblent indiquer qu’il fut composé à une époque où l’âge avait déjà refroidi son talent.

Les trois traductions de Sakountalâ dont il vient d’être parlé ont été faites sur la « Récension Bengalie. »

On donne ce nom en Allemagne aux textes sanskrits tels que les reproduisent les manuscrits du sud de l’Inde et plus particulièrement du Bengale, écrits le plus souvent en caractères bengalis. Ceux du nord-ouest sont désignés par le nom de « Récension Dévanâgarî. »

La traduction que nous publions dans