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Bimba (momordica monadelpha). Espèce de gourde au fruit d’un beau rouge, auquel les poètes hindous se plaisent à comparer la couleur des lèvres.

Cêcha. V. p. 93, la note.

Cirîcha (acacia siricha). Les femmes de l’Inde se servaient de ses fleurs pour en faire des pendants d’oreilles.

Civa. Troisième personne de la trinité hindoue. Il représente, dans la nature, l’agent destructeur, tandis que Brahmâ est le créateur et Vichnou le conservateur. Remarquons, en passant, que la trinité indienne est un symbole relativement moderne, dont il n’est pas question dans Manou.

Classes. Les Indiens sont divisés en quatre classes ou castes : les Brahmanes, les Kchattriyas, les Vâicyas et les Soûdras.

Les premiers s’occupent de l’étude des livres sacrés et de tout ce qui regarde la religion ; les seconds sont les militaires ; les troisièmes s’occupent de l’agriculture et du commerce ; les quatrièmes sont les domestiques et les esclaves.

Cocher ou écuyer. Dans les drames et les poèmes épiques de l’Inde, le cocher n’est pas un personnage vulgaire, et c’est pour cette raison qu’on le fait parler sanskrit et non prâkrit. Nous retrouvons un personnage du même genre dans l’Automédon d’Homère, que Virgile appelle « armiger Automedon », c’est-à-dire qu’il est armé aussi bien que celui dont il conduit le char.

Daityas (les). V. id.

Danavas (les). V. kâcyapa.

Dauchmanta, « issu de Douchmanta. » C’est un des noms du fils de Sakountalâ, qui fut appelé d’abord Sarvadamana, puis Bharata. V. ce mot.