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ment sont bien en sûreté qui se gardent elles-mêmes. »

La dernière phrase semble indiquer qu’elles jouissaient de quelque liberté.

Argha ou Arghya. V. p. 19 et 71, les notes.

Asclépiade (calotropis gigantea), grande et forte plante, comparée à Kanva (p. 40), tandis que Sakountalâ est comparée à la fleur délicate du jasmin double.

Asoka (jonesia asoka). L’un des plus beaux arbres de l’Inde. « Le monde végétal offre peu d’arbres d’un aspect aussi riche que l’asoka en pleine fleur. Il est à peu près de la hauteur d’un cerisier ordinaire. Ses fleurs sont grandes, et présentent les plus belles teintes rouges, orangées, ou d’un jaune pâle, suivant l’âge de la fleur. » W. Jones.

Asoura. V. p. 142, note.

Atimoukataka, (gœrtnera racemosa). Sorte de liane appelée aussi mâdhavî.

Bardes ou héraults. Leur principale fonction était d’annoncer, dans un langage rhythmé, certaines périodes fixes du jour, comme l’aurore et le soir, et de réciter, a l’occasion, des vers appropriés à la circonstance.

Bharata. Ce nom vient de la racine Bhri, supporter. Plusieurs princes ont porté ce nom, mais le plus célèbre est le fils de Douchmanta et de Sakountalâ, qui étendit tellement son empire que l’Inde entière prit le nom de Bharatavarcha. Le poème du Mahâ-bhârata est ainsi nommé parce qu’il raconte les querelles de ses descendants.

Ce prince ne doit pas être confondu avec le sage Bharata, qui fut, suivant les Hindous, l’inventeur de l’art dramatique.