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NOTES


Aditi. V. Kâcyapa.

Amour (le dieu de l’), fils de Brahma (ou de Vichnou sous la forme de Krichna) et de Lakchmî, déesse de la beauté et de la fortune, sortie, comme Vénus, du sein de la mer.

On donne aussi pour mère à l’Amour la déesse Mâyâ, « l’Illusion. »

Les Indiens le représentent sous la forme d’un beau jeune homme monté sur un perroquet. Son arc est fait avec une canne à sucre, et la corde est une suite d’abeilles qui se tiennent. Il est armé de cinq flèches dont les pointes sont des fleurs. Aidé des cinq sens, il blesse les cœurs avec ces flèches.

Appartements intérieurs. Ils se composaient de la partie de la maison réservée aux femmes.

Dans l’Inde ancienne, les femmes ne semblent pas avoir été complètement séparées du monde comme celles des Musulmans, puisqu’elles étaient chargées de tenir les comptes de la maison, de s’occuper des soins du ménage et de préparer la nourriture. Elles sortaient en certaines occasions et pouvaient aller aux temples des dieux. Manou, L IX, 12, 16, prescrit, il est vrai, de les surveiller avec soin, mais il ajoute : « Renfermées dans leur demeure sous la garde d’hommes fidèles et dévoués, les femmes ne sont pas en sûreté ; celles-là seule-