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sakountalâ. Je ne me fie plus à cet anneau ; que mon noble seigneur le garde !

mâtali entre. Heureux événement ! Sa Majesté se réjouit d’être réunie à son épouse légitime et de voir le visage de son fils.

le roi. Mon cœur a obtenu ce qu’il pouvait désirer de plus doux. Cette nouvelle, Mâtali, n’est-elle pas encore connue d’Indra ?

mâtali, souriant. Y a-t-il quelque chose de caché pour les dieux ? Que votre seigneurie aille vers le bienheureux Kâcyapa, qui désire vous voir.

le roi. Sakountalâ, prends ton fils ; je veux, en me faisant précéder de toi, voir le bienheureux.

sakountalâ. Je suis honteuse d’aller avec mon époux en présence du vénérable Kâcyapa.

le roi. Il faut bien suivre l’usage des temps de fête. Viens, viens !

(Tous se mettent en mouvement.
On voit Kâcyapa assis sur son trône. Aditi, son épouse, est près de lui.)

kâcyapa, s’adressant à Aditi en regardant le roi. Fille de Dakcha,

« Voici celui qui marche à la tête des armées de ton fils ; celui qu’on appelle Douchmanta, le protecteur de la terre. Aidée de son arc, la foudre d’Indra, armée