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contact du rejeton d’une famille inconnue, quel bonheur doit-il produire dans le cœur de l’être fortuné dont il est le fils ! »

la femme anachorète, les examinant tous les deux. C’est étonnant ! c’est étonnant, en vérité !

le roi. Sainte femme, qu’y a-t-il ?

la femme anachorète. La ressemblance parlante de cet enfant et de vous-même, voilà ce dont je suis tout étonnée. Puis, quoique vous lui soyez inconnu, il ne témoigne aucun éloignement pour vous !

le roi, jouant avec l’enfant. S’il n’est pas le fils d’un sage, quel est alors son nom ?

la femme anachorète. Pourouvansa.

le roi, à part. Comment ! il est de la même race que moi ! C’est pour cela, sans doute, que cette respectable dame remarque que cet enfant me ressemble. La coutume des descendants de Pourou est de se retirer dans un ermitage à la fin de leur vie.

« Ceux qui d’abord choisissent, afin de protéger la terre, le séjour des palais où tout est réuni pour le plaisir des sens, ont ensuite pour demeure le pied des arbres, où il ne leur reste plus qu’à garder les vœux d’un ascète. »

(Haut.) Mais cette région n’est pas de