Page:Foucaux - La Reconnaissance de Sakountala.djvu/146

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

avec soin comment il a trouvé cet anneau. Allons donc au palais du roi.

les deux gardes. Oui, Seigneur. Et toi, marche, coupeur de bourse ! (Ils se mettent en marche.)

le chef de la police. Soûtchaka, soyez attentifs tous les deux à garder cet homme à la porte du palais, jusqu’à ce que j’en sorte après avoir annoncé au roi notre maître comment cet anneau m’est parvenu, et après avoir reçu ses ordres.

les deux gardes. Que sa Seigneurie entre et soit bien reçue du roi. (Le chef de la police sort.)

le 1er garde. Djânouka, sa seigneurie reste longtemps, en vérité.

le 2e garde. Ne faut-il pas attendre le loisir des rois ?

le 1er garde. Djânouka, j’ai une démangeaison aux mains de mettre une fleur à ce criminel[1]. (En parlant ainsi il montre le prisonnier.)

le prisonnier. Votre seigneurie ne voudrait pas être, sans raison, un meurtrier.

le 2e garde, au prisonnier, après avoir

  1. J’emprunte la note suivante à M. Monier Williams :

    « Dans le drame de Malati et Madhava, on voit qu’avant d’offrir une personne comme victime à Civa ou à son épouse Dourgâ, la coutume était