de rendre ignorant de la loi divine ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.
— ămâjhal ⵎⵋⵂⵍ sm. n. d’é. prim. ; φ (pl. imâjhâlen ⵎⵋⵂⵍⵏ ; fs. tămâjhalt ⵜⵎⵋⵂⵍ⵿ⵜ ; fp. timâjhâlîn ⵜⵎⵋⵂⵍⵏ), daṛ mâjhâlen, daṛ tmâjhâlîn ‖ hom. qui ignore la loi divine [pour une p., un an., une ch.] (h. qui aime passionnément [une p., un an., une ch.] (au point d’en oublier pour eux la loi divine)) ‖ ce pour quoi un ămâjhal ignore la loi divine se met au gén.
— eljahil ⵍⵋⵂⵍ sm. (pl. eljahilen ⵍⵋⵂⵍⵏ ; fs. teljahilt ⵜⵍⵋⵂⵍ⵿ⵜ ; fp. teljahilîn ⵜⵍⵋⵂⵍⵏ) ‖ hom. ignorant de la loi divine (h., musulman ou non, qui est dans une ignorance très grande de la loi divine).
ⵋⵂⵏⵎ jehennâma ⵋⵂⵏⵎⴰ ✳ sm. (pl. jehennâmâten ⵋⵂⵏⵎⵜⵏ) ‖ enfer ‖ syn. de témsé empl. d. ce s. ‖ peu us.
ⵋⵋ jouji ⵋⵋⵉ (Ăir, Ioul.) sm. (pl. joujîten ⵋⵋⵜⵏ) ‖ soldat nègre ou arabe de l’armée française (des troupes coloniales ou des troupes algériennes) ‖ les Kel-Ăh. ignorent l’origine du mot jouji. Certains disent qu’il vient des mots « Jouj » et « Mâjouj » (Gog et Magog) des traditions musulmanes : un des signes précurseurs de l’arrivée du « mehdi » et de la fin du monde est l’invasion de « Jouj » et de « Mâjouj », peuples qui viendront des extrémités de la terre, ravageront le monde et domineront sur lui peu avant l’arrivée du « mehdi » ; les gens de l’Ăir et les Ioul. regarderaient l’arrivée des troupes françaises comme l’invasion de « Jouj » ; les lettrés de Ṛât et du Fezzan qui viennent dans l’Ăh. y enseignent que l’arrivée du mehdi est très proche : il viendra indubitablement avant 1945 de l’ère chrétienne, et probablement bien avant cette date ‖ jouji diffère d’elṛaskeri (Ăh.) et d’esserdasi (Ăd., Ioul.) qui sont syn. et signifient « soldat (de race qlconque, appartenant à une armée régulière de n’importe quel peuple) » ‖ jouji n’est pas us. dans l’Ăh.
ⵋⵋⴱ ăjâjib ⵋⵋⴱ ✳ sm. φ (pl. ijoûjab ⵋⵋⴱ), daṛ joûjab ‖ chose étonnante ‖ se dit des p., an., ch., actes, évènements, qui sont étonnants en n’importe quoi, en bien ou en mal ‖ le pl. ijoûjab s’empl. souv. com. syn. du sing. ; le sing. ăjâjib s’empl. souv. com. syn. du plur. : que ce qui est étonnant soit un sing. ou un plur., on peut se servir ad lib., en parlant de lui, du sing. ăjâjib ou du pl. ijoûjab ‖ ex. Moûsa ăjâjib daṛ toullouḳ ⁒ M. [est] une ch. étonnante dans la bonté (M. est une ch. étonnante com. bonté) = Moûsa ijoûjab daṛ toullouḳ ⁒ m. s. q. le pr. = tămeṭ tâ-reṛ ăjâjib : tâker, ġânna bahou, kânnes ⁒ cette fem. est une ch. étonnante [en mal] : elle vole (ou : elle commet l’adultère), elle dit le mensonge, elle se dispute (elle vole (ou : elle est infidèle à son mari), elle ment, elle se dispute) = tămeṭ tâ-reṛ ijoûjab : tâker, ġânna bahou, kânnes ⁒ m. s. q. le pr. = telemt tâ-reṛ ăjâjib daṛ ăk̤ ⁒ cette chamelle [est] une chose étonnante dans le lait (cette chamelle est une ch. étonnante com. lait) = telemt tâ-reṛ ijoûjab daṛ ăk̤ ⁒ m. s. q. le pr. = Moûsa iġ ăjâjib ⁒ M. a fait une ch. étonnante