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torrent, des flots de la mer, de la pluie, d’un feu qui ronfle, de pierres qui roulent, d’an. qui marchent ou courent avec bruit, etc. Ne se dit pas du son de la voix des p., ni de celui de la voix des an., ni de celui de l’echo, ni de celui des instruments de musique, ne de celui des cloches, de de celui des clochettes, sons qui s’expriment tous par émesli « son de la voix ; voix ». La bruit du tonnerre et celui des détonations d’armes à feu peuvent s’exprimer ad lib. par ăhît et par émesli ‖ il n’y a pas, en tăm., de mot signifiant « son (ce qui frappe l’ouïe) », servant à exprimer tout ce qui s’entend ; on emploie des mots différents selon les variétés de sons : ăhît sert à exprimer les bruits confus et sans harmonie ; émesli sert à exprimer le son de la voix des p. et des an. et les sons qui ressemblent à la voix et ont de l’harmonie, com. ceux de l’echo et des instruments de musique ; tăkat « bruit de voix confus ( de pers.) (excessif, en soi ou à cause des circonstances) » et p. ext. « bruit de voix confus (produit par plusieurs pers. qui causent ensemble d’une manière bruyante ou non) » sert à exprimer un bruit de voix de pers. excessif ou confus ; érîkas signifie « bruit de pas (fort ou faible, de p. ou d’an.) » ; éfîkas signifie « faible bruit de pas (de p. ou d’an.) » ; ăfrekrek et ăfrekferek sont syn. et signifient « petit bruit de craquement » ; ăġnoûnou « son égal et prolongé » sert à exprimer certains sons égaux et prolongés com celui de fils télégraphiques que fait vibrer le vent, celui d’un disque de métal qu’on frappe et qui produit de longues vibrations sonores, celui du tonnerre quand il produit des grondements sourds et prolongés et non des sons éclatants ; teheriiit « bruit sourd » sert à exprimer les bruits sourds de cause connue ou inconnue, com. celui d’un corps qui tombe lourdement dans l’eau, celui d’un éboulement lointain, celui d’un aérolithe qui tombe, celui d’un boulet de canon qui passe en sifflant ; éżînaġ signifie « bruit confus de voix (de pers. ou d’an.) ».

ⵂⵜ éhati ⵂⵜⵉ sm. φ (pl. ihatân ⵂⵜⵏ ; fs. téhatit ⵜⵂⵜⵜ ; fp. tihatâtîn ⵜⵂⵜⵜⵏ), daṛ ăhati (ĕhati), daṛ hatân, daṛ tăhatit (tĕhatit), daṛ thatâtîn ‖ nègre (libre ou esclave) ne parlant ni le touareg ni l’arabe mais un des idiomes soudanais compris sous le nom de téhatit ‖ diffère d’étîfen, d’ăounnan, et d’ébeñher.

téhatit ⵜⵂⵜⵜ sf. φ (s. s. pl.), daṛ tăhatit (tĕhatit) ‖ nom d’un certain groupe d’idiomes soudanais (nom collectif sous lequel sont compris un certain nombre d’idiomes parlés par des peuples nègres du Soudan).

téhatit ⵜⵂⵜⵜ sf. φ (n. d’u. et col.) (pl. de div. ou p. n. tihetât ⵜⵂⵜⵜ), daṛ tăhatit (tĕhatit), daṛ thetât ‖ nom d’une plante persistante.

ⵂⵜ tihattîn ‖ v. ⵂⵍ téhelé.

ⵂⵜⴱ hetebbet (Ta. 2) ⵂⵜⴱⵜ vn. prim. ; conj. 47 « ġereffet (Ta. 2) » ; (ihtebbet, iehîtebbet, éd ihtebbet, our ihtebbet) ‖ descendre un peu en glissant (se déplacer un peu de haut en bas en glissant) ‖ peut avoir pour suj. une