naturel temporaire considérable ‖ v. ⴶⵍⵎⵎ ăġelmam.
— ănâhoṛ ⵏⵂⵗ sm. φ (pl. inoûhaṛ ⵏⵂⵗ), daṛ noûhaṛ ‖ creux qui, lorsqu’il y a une pluie ou une crue, devient un réservoir d’eau naturel d’une durée assez longue (durant d’un à 6 mois ou davantage) ‖ v. ⴶⵍⵎⵎ ăġelmam.
— tăhaḳḳa ⵜⵂⵈⴰ sf. φ (pl. tiheṛouîn ⵜⵂⵗⵓⵏ), daṛ theṛouîn ‖ petite maison servant de magasin pour conserver les provisions ‖ depuis l’occupation française, la plupart des Kel-Ăh. conservent leurs provisions, objets précieux, réserves de toute sorte dans des tăhaḳḳa situées dans les villages qui s’élèvent auprès des points de cultures ; avant l’occupation française, ils les conservaient dans des cachettes difficiles à découvrir appelées ăseggefer.
— ăsâhaṛ ⵙⵂⵗ sm. φ (pl. isoûhaṛ ⵙⵂⵗ), daṛ soûhaṛ ‖ chant (suite de sons modulés émis par la voix humaine) ‖ ne se dit que du chant des pers. ; ne se dit pas du chant des oiseaux. Tout ce que chante une p., qlq. soient les paroles et l’air, est un ăsâhaṛ ‖ aoui ăsâhaṛ « apporter un chant » signifie « chanter un chant » ‖ les Kel-Ăh. ne chantent que des vers. Tous les vers peuvent se réciter ou se chanter ; on les récite plus souvent qu’on ne les chante. « Pièce de vers » se dit tesâouit. « Vers » se dit tăfirt (« mot »). « Composer une pièce de vers » et « réciter une pièce de vers » se disent l’un et l’autre aoui tesâouit (« apporter une pièce de vers ») ; aoui est le seul verbe employé pour exprimer les 2 idées de composer une pièce de vers et de réciter une pièce de vers (de n’importe quel auteur), le sens général fait comprendre celui des 2 sens dans lequel il est employé. « Rythme poétique » se dit ăné̆a. « Air de chant » se dit aussi ăné̆a, bien qu’il y ait plus d’airs de chant que de rythmes. « Air de violon » se dit ażel (« branche »). — Les fem. chantent rarement, et presque jamais devant les hom., si ce n’est dans les cérémonies des noces. Les hom. chantent beaucoup, soit dans les voyages, seuls ou en compagnie, soit dans les réunions galantes de jeunes hom. et de jeunes fem. appelées ăhâl. — On ne chante pas les vers sur un air qlconque : il y a plusieurs rythmes poétiques ; à chacun d’eux correspondent certains airs de chant ; on ne peut chanter les vers que sur les airs qui correspondent à leur rythme. Le nombre des airs de chant s’accroit sans cesse, toute personne pouvant en inventer de nouveaux. — Le même mot ăné̆a signifie « rythme poétique » et « air de chant » ; à chaque ăné̆a « rythme » correspondent plusieurs ăné̆a « air de chant ». À chaque ăné̆a « air de chant » correspond un ażel « air de violon », car on peut accompagner sur le violon tous les airs de chant. Outre ces airs de violon correspondant aux airs de chant, il y a d’autres ażel qui ne correspondent à aucun air de chant et qui ne se jouent que seuls, sans chant. — Les fem. seules jouent du violon. Elles sont loin de toutes en jouer ; il n’y en a pas une sur dix qui en joue. Les joueuses de violon sont proportionnellement plus nombreuses