la cause de l’attardement ou le genre du divertissement, cela sign. souv. qu’ils se sont attardés et divertis ensemble par l’ăhâl et l’asri ‖ diffère de ṛenouṛen « tarder un peu ; s’attarder un peu ; attendre un peu (n.) ».
— nemehli ⵏⵎⵂⵍⵉ vn. f. 2bis ; conj. 49 « medeggou » ; (inmehla, ienîmehla, éd inmehli, our inmehla) ‖ s’attarder réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— hâll ⵂⵍ va. f. 5 ; conj. 217 « lâss » ; ω (ihâll, our ihell) ‖ attarder hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— tînmahli ⵜⵏⵎⵂⵍⵉ vn. f. 2bis.12 ; conj. 244 « tîmendou » ; (itînmehli, our itenmehli) ‖ s’attarder hab. réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.
— tăhellaout ⵜⵂⵍⵓⵜ sf. nv. prim. ; φ (pl. tihellaouîn ⵜⵂⵍⵓⵏ), daṛ thellaouîn ‖ fait d’attarder ; attardement ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être attardé » et « fait de s’attarder » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.
— ănmehli ⵏⵎⵂⵍⵉ sm. nv. f. 2bis ; φ (pl. inmehlîten ⵏⵎⵂⵍⵜⵏ), daṛ ĕnmehlîten ‖ fait de s’attarder réc. l’un l’autre ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 2bis.
— ăhâl ⵂⵍ sm. φ (pl. ihallen ⵂⵍⵏ), daṛ hallen ‖ réunion galante (réunion de jeunes hom. et de jeunes fem. assemblés pour se divertir entr’eux) ‖ en principe, les jeunes filles, les jeunes femmes et les hom. encore jeunes et non mariés ou dont les épouses sont éloignées prennent seuls part aux ăhâl ; qlqf. les jeunes époux y vont aussi, ensemble, plutôt en spectateurs qu’en acteurs ; les hom. âgés n’y vont jamais ; les fem. âgées y vont assez souvent, mais comme spectatrices ou com. présidentes. Les vrais acteurs de l’ăhâl sont les hom. et les fem. qui pratiquent l’asri « liberté de mœurs », c. à d. les fem. actuellement non mariées, ne vivant pas dans la pénitence (aucune ne vit dans la pénitence dans l’Ăh.), et en âge d’être courtisées, et les hom. non mariés, ne vivant pas dans la pénitence (aucun ne vit dans la pénitence dans l’Ăh.), ou mariés mais éloignés de leurs épouses, et en âge de courtiser. Quand il y a dans un campement qlq. jeunes fem. et jeunes hom. non mariés, ils se réunissent chaque soir à la tombée de la nuit, soit en plain air à qlq. pas du campement, soit sous la tente d’une fem. vivant seule, soit sous une tente spéciale que les parents font dresser exprès pour les ăhâl. À mesure qu’ils arrivent, les jeunes femmes et les jeunes hom. s’asseyent les uns contre les autres, se mêlant. On cause, on plaisante ; s’il y a une joueuse de violon, elle joue ho-hôo ; qlqf. les hom. récitent ou chantent des vers ; qlqf. on joue à des jeux d’esprit. C’est là une partie de l’ăhâl ; pour certains de ses acteurs, c’est la seule, et l’ăhâl se borne pour eux à ce divertissement décent ;