Page:Foucauld, Dictionnaire touareg.djvu/4

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
4.

 ; L  ; M  ; N et Ñ et  ; OU  ; R  ;  ; S  ; T  ;  ; Z et Ż et . — Les Kel-Ăhaggar n’ont pas d’ordre pour énoncer leur alphabet.

V. — Les mots touaregs sont placés dans le dictionnaire non d’après leur première lettre, mais d’après celle de leur racine. Le mot tâhârt « figuier », p. ex., se trouve non au T mais à l’H première lettre de sa racine ⵂⵔ ; le mot tămeṭ « femme » se trouve non au T mais à l’M première lettre de sa racine ⵎⴹ.

VI. — Les mots à lettre redoublée sont mis à la même place que si la lettre était simple. Oużżaf « être noir » est à la même place que s’il s’écrivait oużaf.

VII. — La transcription française des mots touaregs donne leur prononciation la plus fréquente dans l’Ăhaggar ; lorsqu’un mot s’y prononce d’une ou de plusieurs autres manières, ces autres prononciations sont ajoutées entre parenthèses à la suite de la première. — Les énoncés des mots sont écrits en français. Les mots écrits en caractères touaregs sont : 1º les racines, qui sont en vedette du premier mot de chaque racine ; 2º la 2de pers. singulier de l’impératif des verbes, le masc. sing., masc. plur., fém. sing. et fém. plur. des noms, des pronoms et des adjectifs, et les particules, qui, après les énoncés de ces mots en caractères français, sont écrits en caractères touaregs avec l’orthographe de l’Ăhaggar.

VIII. — En cherchant dans le dictionnaire, il est utile de se souvenir des particularités suivantes :

1º Dans les mots commençant par T, souvent le T n’appartient pas à la racine, mais est le signe du féminin ou d’un mot venant d’une forme dérivée.

2º Dans les mots commençant par CH, J, M, N, S, T, Z, Ż, ou par plusieurs de ces lettres se suivant, ces lettres peuvent ne pas appartenir à la racine, mais être des caractéristiques de formes dérivées ou de noms d’état.

3º  redoublé devient ordinairement
  redoublé devient ordinairement
  redoublé devient ordinairement ou
  redoublé devient ordinairement
Il arrive donc souvent, dans des mots contenant , , , , , que ces lettres n’appartiennent pas à la racine, mais sont