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étant une p.) ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être chauffé » et « se chauffer » ‖ se dit d’une p. qui chauffe, en les présentant devant une flamme ou un brasier, à la distance convenable, un petit enfant, un petit an., ses mains, ses pieds, une partie qlconque de son corps, des vêtements, du linge, une bouteille renfermant de l’huile ou du beurre coagulés, tout ce qu’on chauffe de cette manière ‖ fig. ezz adker « chauffer l’irritation (réchauffer son irritation) » signifie « soulager son irritation (en la déchargeant sur une p., un an., une ch.) (calmer son irritation (en la déchargeant sur une p., un an., une ch.) com. on calme le froid dont on souffre en se chauffant devant une flamme) ». Le suj. peut soulager son irritation en la déchargeant soit sur la p., l’an., ou la ch. qui l’ont excitée, ce qui est le cas ordinaire, soit sur n’importe quoi ; p. ex., si A m’a irrité, je puis « chauffer (c. à d. calmer) » mon irritation en le battant, l’injuriant, tuant son chameau ou son âne, frappant sa fem. ou son fils, brûlant sa récolte ou sa maison, ou bien en déchargeant mon mécontentement contre une p., un an., une ch. qlconques, p. ex. en querellant ma femme, en battant mon esclave, en cassant ma vaisselle, en déchirant mes habits, violences qui me soulagent et après lesquelles mon irritation contre A est calmée. Ce sur quoi le suj. décharge son irritation est à l’abl. et accompagné de daṛ « dans ».

tâzz ⵜⵣ va. f. 6 ; conj. 225 « tâġġ » ; ω (itâzz, our itezz) ‖ chauffer hab. ‖ a aussi les s. pas. et pron. ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

tîzaout ⵜⵣⵓⵜ sf. nv. prim. ; (pl. tîzaouîn ⵜⵣⵓⵏ) ‖ fait de chauffer ‖ a aussi les s. pas. et pron. « fait d’être chauffé » et « fait de se chauffer » ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

eżż va. prim. ; conj. 11 « els » ; ω (iżżă, iżżâ, éd ieżż, our iżżé) ‖ 1. tisser [une matière textile qlconque ; un tissu qlconque ; un objet se confectionnant par tissage] (act.) ; 2. tresser [une ch. qlconque excepté des cheveux] (act.) ; 3. planter [un jeune plant de n’importe quel végétal] (act.) ; 4. être aigre (avoir un saveur aigre) (le suj. étant une matière qlconque) (n.) ‖ a aussi le s. pas. « 1. être tissé ; 2. être tressé ; 3. être planté » ‖ se dit, p. ex., d’un h. qui tisse de la laine, du coton, de la soie, du poil de chèvre ou de chameau, qui tisse une étoffe, un tapis, un vêtement, une sangle, etc. Se dit de qlq’un qui tresse des lanières de peau, des folioles de palme, des tiges de végétaux, qui tresse une natte, un panier, un van, etc. Se dit d’un h. qui plante de jeunes plants d’arbres, d’arbustes, de légumes, etc. D. le s. 4., se dit de tout ce qui est capable d’être aigre, eau, lait, vinaigre, légume, fruit, etc. ‖ ăk̤ iżżân « lait étant aigre » et ăk̤ oua iżżĕn « lait qui ayant été aigre » sont syn. et signifient « lait aigre ». v. ⴾⴼ ekef, ikfai ‖ v. ⵔⵙⵎ ersem.

żeżżi ⵥⵥⵉ va. f. 1 ; conj. 169 « semdou » ; ω (iżżĕżża, ieżżîżża, éd iżeżżi, our iżeżża) ‖ 1. faire tisser (se c. av. 2 acc.) ; 2. faire tresser (se c. av. 2 acc.) ;