les Dăg-Ṛ. et les Â-en-t. et les Ṛ. et les Iseḳḳemâren [sont] l’ensemble des vassaux des Kel-Ṛela = nekkaniḍ, eṭṭebel en Kel-Ṛela a nemoûs ⁒ nous, les personnes vassales des Kel-Ṛ. ce que nous sommes (nous, c’est vassaux des Kel-Ṛela que nous sommes)) ‖ ăgg eṭṭebel « fils de suzeraineté ; fils de souveraineté » (pl. kel eṭṭebel ; fs. oult eṭṭebel ; fp. chêt eṭṭebel) signifie « 1. hom. appartenant à une tribu qui a la suzeraineté sur des vassaux ; 2. hom. d’une des familles dans lesquelles est touj. choisi le chef de la tribu ». — Dans le s. 1., ne peut se dire que de nobles, car les nobles seuls ont des vassaux ; le s. 1. équivaut donc à « hom. noble, d’une tribu qui a des vassaux ». Dans l’Ăh., 3 tribus ont un eṭṭebel « suzeraineté (sur des vassaux) » : les Kel-Ṛela, les Inemba et les Téġehé-mellet ; elles sont les tribus nobles du 1er rang ; tous leurs membres sont des ăgg eṭṭebel, ils constituent la noblesse du degré le plus élevé. Les autres tribus nobles de l’Ăh., telles que les Ikadeien, les Ikenbîben, etc., n’ont pas d’eṭṭebel c. à d. de suzeraineté sur des vassaux ; elles sont des tribus nobles de 2d rang ; leurs membres ne sont pas des ăgg eṭṭebel, ils constituent une noblesse d’un degré inférieur. (Ex. Kel-Ṛela lân eṭṭebel, Ikadeien ou t lin ⁒ les Kel-Ṛ. ont une suzeraineté (sur des vassaux), les I. ne l’ont pas (les I. n’en ont pas) = Dâssin oult eṭṭebel, Mîmi kala ⁒ D. [est] une fille de suzeraineté, M. non (D. est une f. appartenant à une tribu qui a la suzeraineté sur des vassaux, M. non) = Tăitoḳ lân eṭṭebel ? – lân t. – ma iemoûs eṭṭebel nesen ? – eṭṭebel nesen Kel-Ăhnet ⁒ les T. ont-ils des personnes vassales ? (les T. ont-ils des vassaux ?). – ils les ont (ils en ont). – que sont leurs personnes vassales ? (quels sont leurs vassaux ?). – leurs personnes vassales [sont] les Kel-Ă. (leurs vassaux sont les Kel-Ă.)). — Dans le s. 2., peut se dire de nobles et de plébéiens ; se dit surtout de plébéiens. Dans la plupart des tribus plébéiennes de l’Ăh., la souveraineté sur la tribu est réservée à certaines familles de la tribu desquelles elle ne sort pas ; c’est touj. dans l’une d’elle qu’est choisi le chef ; les membres de ces familles plébéiennes sont appelés ăgg eṭṭebel. Avant l’occupation française, les chefs des tribus plébéiennes étaient hab. élus de la façon suivante : à la mort du chef, les principaux chefs de famille de la tribu se réunissaient et convenaient entr’eux d’élire à sa place tel ou tel hom. de leur tribu choisi parmi les ăgg eṭṭebel ; puis ils demandaient au noble leur suzerain de ratifier l’élection ; qlqf., surtout dans les principales tribus, le suzerain nommait directement le chef de la tribu, après avoir consulté les principaux membres de celle-ci, et en le choisissant parmi les ăgg eṭṭebel de la tribu ‖ éheré oua n eṭṭebel « bien celui de la suzeraineté (bien appartenant au pouvoir
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