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iesîteṛeiiet, éd isetteṛiiet, our isteṛeiiet) ‖ faire marcher en allongeant le pas instinctivement ‖ ne peut pas avoir pour suj. une p. Peut avoir pour suj. une cause telle que la nuit, le froid, l’odeur de l’eau, l’odeur du pâturage, etc.

tîtṛiiît (Ta. 7) ⵜⵜⵗⵉⵜ vn. f. 16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (itîtṛiiît, our itetṛiiit) ‖ marcher hab. en allongeant le pas instinctivement.

sîtṛiiît (Ta. 7) ⵙⵜⵗⵉⵜ va. f. 1.16 ; conj. 254 « tîtreġġît (Ta. 7) » ; (isîtṛiiît, our isetṛiiit) ‖ faire hab. marcher en allongeant le pas instinctivement.

ătṛiii ⵜⵗⵉ sm. nv. prim. ; φ (pl. itṛiiîten ⵜⵗⵉⵜⵏ), daṛ ĕtṛiiîten ‖ fait de marcher en allongeant le pas instinctivement.

ăsetteṛiii ⵙⵗⵉ sm. nv. f. 1 ; φ (pl. isetteṛiiîten ⵙⵜⵗⵉⵜⵏ), daṛ setteṛiiîten ‖ fait de faire marcher en allongeant le pas instinctivement.

ⵜⵗⵉ étaṛei ⵜⵗⵉ sm. φ (pl. itaṛeien ⵜⵗⵉⵏ), daṛ ătaṛei (ĕtaṛei), daṛ taṛeien ‖ calvitie ‖ ex. Kenân iġ étaṛeiK. fait calvitie (K. est chauve) = Kenân il étaṛeiK. a calvitie (K. est chauve) = lân étaṛei ⁒ ils ont calvitie (ils sont chauves) ‖ syn. de tăselsela et plus us. que lui.

tétaṛeit ⵜⵜⵗⵉⵜ sf. φ (pl. titaṛeîn ⵜⵜⵗⵉⵏ), daṛ tătaṛeit (tĕtaṛeit), daṛ tĕteṛeîn ‖ m. s. q. le pr.

ⵜⵗⵎ etteṛâm ⵜⵗⵎ ✳ sm. (col. s. n. d’u.) (pl. de div. etteṛâmen ⵜⵗⵎⵏ) ‖ grain (col.) (de céréale qlconque) ‖ se dit du grain de n’importe quelle céréale en quantité qlconque ‖ syn. d’âlloun et beauc. moins us. que lui.

ⵜⵗⵓ téteḳḳeout ‖ v. ⵜⵗ éteḳ.

ⵜⵗⵔ teṛiret (Ta. 1) ‖ v. ⵗⵔ iṛar.

atṛer ‖ v. ⵗⵔ iṛar.

ⵜⵗⵙ atṛas ⵜⵗⵙ sm. φ (pl. itṛasen ⵜⵗⵙⵏ), daṛ ĕtṛas (ătṛas), daṛ ĕtṛasen ‖ canne (bâton droit et léger d’1m,25c de long et de 0m,015 à 0m,02c de diamètre, proprement arrangé et destiné à ce qu’on s’appuie sur lui en marchant) ‖ l’atṛas peut être garni de métal à une ou aux 2 extrémités, ou ne pas l’être ‖ v. ⴱⵔ aber, tăboûrit.

ⵜⵗⵙ éteṛes ⵜⵗⵙ sm. φ (pl. iteṛsân ⵜⵗⵙⵏ), daṛ ăteṛes (ĕteṛes), daṛ teṛsân ‖ élargissement de vallée où, la pente étant faible, les eaux stationnent et produisent une belle végétation (ar. « mậder ») ‖ syn. d’ésaoui empl. d. ce s. ‖ diffère d’ăṛerṛoûr « élargissement très grand de vallée, à sol uni et dur, en plaine (lieu où une vallée prend une largeur extrême, et où son sol devient uni et dur, avec ou sans végétation, dans une région de vastes plaines) » ; diffère d’émeḳḳêrṛer « m. s. q. le pr. » ‖ diffère d’ăha « vallon à fond en pente très faible » ‖ v. ⴶⵏⵜⵔ ăġentour.