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pour suj. une p., un serpent, une plante grimpante, ou le ch. flexible qui entoure le rég. dir. en s’enroulant autour de lui. Peut avoir pour rég. dir. toute ch. capable d’avoir qlq. d’enroulé autour de soi. Ce au moyen de quoi le suj. entoure le rég. dir. est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. s (es) « au moyen de ». Si ce que le suj. entoure de qlq. ch. d’enroulé fait partie d’une p., d’un an., ou d’une ch., ceux-ci se mettent au datif. Se dit, p. ex., d’un h. qui entoure un bobine de ficelle ou de fil enroulés sur elle, qui entoure une blessure ou un membre malade de bandes enroulées sur eux, qui entoure sa tête d’un turban enroulé sur elle ; d’un serpent qui entoure une branche de son corps enroulé sur elle ; d’une plante grimpante qui entoure un arbre de sa tige enroulée sur lui ; etc. ‖ d. le s. 3., ne peut avoir pour suj. qu’une p. Peut avoir pour rég. dir. toute ch. flexible capable de servir d’enveloppe à un objet, p. ex. un morceau d’étoffe, de peau souple, de papier. Ce sur quoi, autour de quoi, le suj. met le rég. dir. com. enveloppe est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. foull « sur » ; cela peut être toute ch. capable d’être enveloppée dans qlq. ch. de flexible, p. ex. un paquet, un meuble, un fusil, une selle, un livre, un vêtement plié, etc. ‖ d. le s. 4., peut avoir pour suj. une p. ou la ch. flexible qui enveloppe le rég. dir. Peut avoir pour rég. dir. toute ch. capable d’être enveloppée dans qlq. ch. de flexible, p. ex. un paquet, un meuble, un fusil, une selle, un livre, un vêtement plié, etc. Ce au moyen de quoi le suj. enveloppe le rég. dir. est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. s (es, se) « au moyen de » ; cela peut être toute ch. flexible capable de servir d’enveloppe à un objet, p. ex. un morceau d’étoffe, de peau souple, de papier ‖ au s. pron., signifie p. ext. « se déverser (se jeter) [dans une vallée, un ravin, un cours d’eau, la mer] », le suj. étant une vallée, un ravin, un thalweg avec ou sans eau, un cours d’eau. Ce dans quoi le suj. se déverse est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « dans » ; le point où le suj. s’y déverse est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. ṛour « auprès de ». (Ex. Sêrsouf ittĕl daṛ Tămaṅṛaset ṛour ĕṛrenS. s’est déversé dans T. auprès du village (la vallée de S. se jette dans celle de T. au village [de Tămaṅṛaset])) ‖ p. ext. « embarasser (rendre indistinct, rendre presqu’ incompréhensible) [la langue, les paroles, ce qu’on dit] (par suite d’une prononciation incomplète, confuse, presqu’ inarticulée) », le suj. étant une cause accidentelle qlconque, p. ex. la maladie, le délire, le demi-sommeil, etc. Ne s’emploie pas pour exprimer un défaut de prononciation habituel ; ne s’emploie que pour exprimer la prononciation presqu’ inarticulée d’agonisants, de p. dormant à demi ou étant dans un autre état accidentel qui rend leurs paroles inintelligibles ou presqu’ inintelligibles. Diffère de ce qu’exprime tăkîlseout « lourdeur de langue (défaut consistant à avoir la langue com. lourde et épaisse et à ne pouvoir