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de l’accroissement de volume d’une substance qui, à la suite d’une opération, a augmenté de volume ; p. ex. d’un litre de farine qui vient com. gain à celui qui, ayant moulu 4 litres de blé, a obtenu 5 litres de farine ; d’un demi-litre de café qui vient com. gain à celui qui, ayant moulu un litre de café en grains, a obtenu un litre et demi de café en poudre. La p. à laquelle le suj. vient com. gain se met au datif. Ce d’où le suj. vient com. gain à qlq’un, vente, opération commerciale ou autre, substance susceptible d’augmenter de volume, etc., est à l’abl. et accompagné d’une prép. qui est hab. daṛ « de dans ». (Ex. ma hâk iéouĕnen daṛ ăfaraġ ennek ? – iéouĕn i ăġeġġi ⁒ quoi à toi étant monté com. gain de dans ton jardin ? (que t’est-il venu com. gain de ton jardin ? qu’as-tu obtenu com. gain net de ton jardin ?). – Est montée com. gain à moi une charge (il m’est venu com. gain une charge de grains ; j’ai obtenu com. gain net une charge de grains) = Koûka tedd énélé, iéouĕn âs moûdaK. a pilé du sorgho à petits grains, est monté com. gain à elle un litre (il lui est venu com. gain un litre ; elle a obtenu un accroissement de volume d’un litre)) ‖ fig. « monter sur [une p., une collection de p. (en leur payant tribut)] (de manière à être, par le tribut qu’on leur paie, sous leur protection et monté sur elles com. sur une montagne formant citadelle) (act.) », le suj. étant une p., une tribu, un peuple, et le rég. dir. étant une p., une tribu, un peuple auxquels le suj. paie une redevance annuelle. Les lieux de refuge des Kel-Ăh., en cas d’invasion ennemie, sont certains massifs montagneux élevés, escarpés et inextricables ; on semble, dans cet emploi du v. aoun, leur comparer ceux auxquels on paie tribut. (Ex. éouĕneṛ Moûsa ⁒ je suis monté sur M. (en lui payant tribut) (c. à d. je paie une redevance annuelle à M.) = éouĕneṛ Kel-Ṛela ⁒ je suis monté sur les Kel-Ṛ. (en leur payant tribut) (c. à d. je paie une redevance annuelle aux Kel-Ṛ.) = néouen Fransa ⁒ nous sommes montés sur la France (en lui payant tribut) (c. à d. nous payons une redevance annuelle à la France)) ‖ p. ext. « monter sur (accomplir l’acte sexuel sur) [une femme ; une femelle d’an.] (act.) », le suj. étant un h. ou un an. mâle ‖ p. ext. « être glouton (manger beaucoup et avec avidité) (n.) », le suj. étant une p. ou un an. ‖ les mots aoun eres « monte, descends » s’emploient qlqf. com. un subs. ms. signifiant « nombreuses montées et descentes ». (Ex. ăbareḳḳa ouâ-reṛ, ih ê aoun eres ⁒ ce chemin-ci, est dans lui du monts, descends (ce chemin-ci a de nombreuses montées et descentes)) ‖ d. le s. « monter (gravir) [un terrain en pente] », est syn. de demer et de ġeżżei ‖ d. le s. « monter sur [un an.] » et « monter [sur un an.] », diffère d’aṛer « monter [un an.] (employer com. monture [un an.] ; se servir com. monture d’[un an.] ; être sur [un an. servant de monture]) » ‖ d. le s. « monter sur [une femme] (le suj. étant un homme) », est syn. d’aṛer et moins us. que lui est syn. d d. le s. « monter sur (se hisser sur) [un an. servant de monture] », est syn. d’aṛer et moins us. que lui ‖ d. le s. « monter sur [une femme] (le suj. étant un homme) », est syn. d’aṛer et moins us. que lui.

sioun ⵙⵓⵏ va. f. 1 ; conj. 155 « sioun » ; (iessé̆ouen, iessêouen, éd isioun, our iesséouen)