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daṛ i tĕḍeżża ⁒ ce que dans j’ai vu cette ch., a éclaté dans moi le rire (quand j’ai vu cela, j’ai éclaté de rire).

selfeṛ ⵙⵍⴼⵗ va. f. 1 ; conj. 150 « seksen » ; (issĕlfer, iessîlfeṛ, éd iselfeṛ, our isselfeṛ) ‖ faire crever (d. le s. ci. d.) ; crever (act.) (d. le s. ci. d.) ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ s’empl. d. le s. « faire détonner (faire produire subitement une détonation) » sans rég. dir., un rég. dir. signifiant une arme à feu, de la poudre, une cartouche, etc. étant s. e. Dans ce cas, il peut souv. se traduire par « tirer (faire partir un coup de feu) ». Selfeṛ daṛ « tirer dans » signifie « tirer sur [une p., un an., une ch.] ». Selfeṛ est le mot hab. employé pour signifier « tirer (faire partir un coup de feu) ». (Ex. ma daṛ tessĕlfeṛed ? – essĕlfereṛ daṛ ăhenkoḍ ⁒ quoi dans as-tu fait détonner ? – j’ai fait détonner dans une gazelle. (sur quoi as-tu tiré ? – j’ai tiré sur une gazelle.)).

lâffeṛ ⵍⴼⵗ vn. f. 5 ; conj. 220 « kâssen » ; (ilâffeṛ, our ileffeṛ) ‖ crever hab. (n.) ; être hab. crevé ‖ a t. les s. c. à c. du prim.

sâlfâṛ ⵙⵍⴼⵗ va. f. 1.7 ; conj. 230 « târeġâh » ; (isâlfâṛ, our iselfiṛ) ‖ faire hab. crever ; crever hab. (act.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ălafaṛ ⵍⴼⵗ sm. nv. prim. ; φ (pl. ilefâṛen ⵍⴼⵗⵏ), daṛ lefâṛen ‖ fait de crever (n.) ; fait d’être crevé ‖ a t. les s. c. à c. du prim. ‖ p. ext. « nom d’une maladie (qui atteint les chevaux, les chameaux et les bœufs) ». v. au prim. elfeṛ en quoi consiste la maladie d’ălafaṛ.

ăleffouṛ ⵍⴼⵗ sm. nv. prim. ; φ (pl. ileffoûṛen ⵍⴼⵗⵏ), daṛ leffoûṛen ‖ m. s. q. le pr. ‖ plus us. que le pr.

ăselfeṛ ⵙⵍⴼⵗ sm. nv. f. 1. ; φ (pl. iselfîṛen ⵙⵍⴼⵗⵏ), daṛ selfîṛen ‖ fait de faire crever ; fait de crever (act.) ‖ a t. les s. c. à c. de la f. 1.

ⵍⴼⵙ elfes ⵍⴼⵙ va. prim. ; conj. 26 « eksen » ; (ilfĕs, ilfâs, éd ilfes, our ilfis) ‖ aplatir ‖ a aussi les s. pas. et pron. « être aplati » et « s’aplatir » ‖ peut avoir pour suj. une p., un an., ou une ch. Peut avoir pour rég. dir. toute chose malléable capable d’être aplatie sans s’écraser ni se détériorer, p. ex. une masse de plomb, de cire, de pâte, de chair, une figue à demi sèche qu’on aplatit sans l’écraser, un coussin ou un rembourrage qu’on aplatit parce qu’on les trouve trop épais, le visage et diverses parties du corps des p., etc. Ne peut avoir pour rég. dir. le sol. ‖ diffère d’elfeż « écraser (aplatir et briser par compression) » ; diffère de felteṛ « être large et plat », qui se dit de tout ce qui est large et plat, depuis les ch. les plus grandes, com. les plaines, les vallés, les plateaux, jusqu’aux plus petites ; diffère de dehdeh « amollir en battant entre 2 pierres » ; diffère d’elkes « battre à coups redoublés dans un mortier [qlq. ch. d’humide] (de manière à en faire com. une purée épaisse ou une pâte molle) » ; diffère d’elkeż « meurtrir » ; diffère de zellekouhet (Ta. 2) « mélanger avec une forte quantité d’eau dans un mortier au moyen du pilon [des dattes préalablement pilées ou du fromage préalablement pilé] » ; diffère de lebeġġet (Ta. 1)