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heureux de chasser, au contact de la vie civilisée, le souvenir des maquis sauvages de San Giovani ou de Novella.

Je parlerai brièvement des excursions faites pendant notre séjour à Bastia, qui fut quelque temps le quartier général de la Société botanique de France lors de sa session extraordinaire en Corse, en 1877. Les remarquables comptes-rendus de MM. Gillot, Billiet, Burnouf, la notice du Dr Chabert sur la Florule du cap Corse (Bul. soc. Bot. Fr. 1882, p. xxix), ont déjà donné, avec autant d’art que de science, des renseignements très détaillés sur cette région et sur sa flore. Nous craindrions, pour ce motif, en étant trop longs, de faire double emploi. Ajoutons que les plantes de Bastia et du cap Corse ont été l’objet d’études approfondies ; il suffit de rappeler les travaux de MM. de Marsilly, Mabille, A. Le Grand, Debeaux, pour pouvoir affirmer qu’à l’heure actuelle la végétation de cette partie de l’île est une des mieux connues. Ce n’est donc que pour mémoire que nous mentionnerons les récoltes suivantes, d’ailleurs sans grand intérêt.



La Toga. — 19 mai.


À la Toga nous avons été surpris de ne trouver, pour ainsi dire, aucune trace de l’intéressante végétation adventice signalée là depuis longtemps par MM. Mabille et Debeaux, et reconnue en partie par la Société botanique de France en 1877.