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mètres de longueur sur 5 à 7 de largeur ; ses graines sont plus ou moins grosses, à hile égalant du sixième au dixième de leur circonférence.

Le Vicia Corsica a, comme on le voit, passablement de points communs avec le Vicia disperma DC. Ses tiges sont généralement plus grêles, ses feuilles ordinairement plus étroites, ses fleurs plus petites et d’un blanc bleuâtre ; ses graines sont plus petites, brunes et maculées de noir, tandis que celles du V. disperma DC. sont noires et veloutées.

Les caractères des fleurs et des graines sont les seuls qui séparent nettement ces deux plantes.

Les échantillons les moins développés et réduits dans toutes leurs parties croissent dans les terrains secs et il n’est pas douteux que lorsque Grenier et Godron ont décrit leur plante, ils n’aient eu à leur disposition que des échantillons de cette provenance.

Nous avons observé le Vicia Corsica dans les maquis de Calvi, de Belgodère, de Novella à Saint-Florent et d’Ajaccio.


NOTE 11.


Lathyrus setifolius var. alatus Nob.


Diffère du type par ses tiges ailées et plus élevées, par ses pédoncules munis de poils et par ses gousses renfermant jusqu’à 4 graines.

Nous avons observé cette curieuse variété dans la partie élevée du maquis de Belgodère où elle atteignait plus de 1 m. 50 de hauteur et au pied des grands rochers de Caporalino où sa hauteur était de 60 à 70 centimètres.