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épais ; les inférieurs 1-2 fois plus longs que la capsule ; les autres l’égalant ou un peu plus courts. Fleurs assez grandes, disposées en grappes feuillées, peu allongées, plus ou moins denses, quelquefois très rapprochées au sommet ; sépales oblongs, largement scarieux aux bords, verts sur le dos, égalant environ les ⅔ de la longueur de la capsule ; pétales blanchâtres ou légèrement rosés, plus courts que les sépales ; étamines 2, 3. Graines d’un brun roux, finement tuberculeuses ①. Mai-juin.

Cette plante se place à côté des Spergularia Nicœensis Sarato et rubra Pers. avec lesquels elle ne peut être confondue.

Nous l’avons observée à Calvi et à Bonifacio où elle paraît assez rare.


NOTE 7.


Spergularia rubra subsp. arenosa Nob.

Tiges robustes, raides, dressées ou étalées-dressées, très glanduleuses au sommet ainsi que les rameaux, les pédoncules et les calices, ordinairement munies à l’aisselle des feuilles, dans la partie moyenne, de rameaux courts dont les feuilles supérieures sont souvent dépassées par les stipules, lesquelles sont argentées et lancéolées-acuminées. Feuilles charnues, les unes courtes et d’autres allongées atteignant plus de 1 cent. ½ de longueur sur 1 millim. ⅔ de largeur. Fleurs assez nombreuses, disposées en grappes plus ou moins denses, plus ou moins allongées, courtement et très peu feuillées ; sépales oblongs, largement scarieux ;