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ô petite fille qui patauges par toutes les roses du trottoir, et j’oublie, petite fée de l’aube, toutes les mauvaises filles du soir.

Un baiser, oui ! et je te donne toutes les roses de ce beau sol et les lettres d’or des balcons, et le boulevard Sébastopol, la gare de l’Est à l’horizon !

Triomphe !.. à ce baiser ravi, les maisons luisent jusqu’au faîte. — Accepterez-vous, d’un poète, la Rose ardente de Paris ?

et les ailes d’or de la Victoire sur la fontaine du Châtelet ? et ses deux couronnes à la gloire de notre amour, si tu voulais ?