de Dieu, le clergé du Teil, bien que composé de plusieurs membres en dehors du clergé paroissial, se vit dans l’impossibilité de satisfaire aux différentes demandes. D’autre part, les familles, voulant accomplir au plus tôt la volonté des défunts et aussi des malades qui réclamaient la santé, amenèrent des prêtres des environs pour satisfaire leur dévotion. Le nombre de ces prêtres étrangers devint bientôt considérable et il s’ensuivit de graves abus. On vit des foules et des bandes, conduites par des prêtres inconnus, ou par des individus se disant prêtres, envahir la chapelle et molester ceux qui y priaient. L’autorité du recteur fut méconnue, on célébra la messe malgré sa défense et l’on accomplit plusieurs cérémonies ridicules. Pour arrêter ces désordres on dut faire appel à l’autorité épiscopale.
Le 31 août 1705, le Vénérable Promoteur du Diocèse exposa devant le tribunal de l’Officialité que des prêtres du diocèse et des prêtres étrangers s’ingéraient de célébrer la sainte messe dans la chapelle de N.-D. de Beauvais sans la permission de Mgr l’Évêque, ou de MM. les Grands Vicaires, même sans s’être auparavant présentés devant le Recteur de la paroisse et en avoir obtenu l’agrément ; que quelques-uns se sont même permis d’y célébrer les jours des