que ce système fût alors une occasion de péché, parce qu’il était trop confus. Les bons avis que ce roi voulait donner regardaient sans doute la suppression de tous ces cercles dont on avait embarrassé les mouvements célestes. Apparemment ils regardaient aussi une autre suppression de deux ou trois cieux superflus qu’on avait mis au-delà des étoiles fixes. Ces philosophes, pour expliquer une sorte de mouvement dans les corps célestes, faisaient, au-delà du dernier ciel que nous voyons, un ciel de cristal, qui imprimait ce mouvement aux cieux inférieurs. Avaient-ils nouvelle d’un autre mouvement ? C’était aussitôt un autre ciel de cristal. Enfin les cieux de cristal ne leur coûtaient rien. Et pourquoi ne les faisait-on que de cristal, dit la Marquise ? N’eussent-ils pas été bons de quelque autre matière ? Non, répondis-je, il fallait que la lumière passât au travers ; et
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