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deurs des couches par leur vitesse ; non de ces masses ou grandeurs entières, car elles ne peuvent pas frapper par leur tout, mais seulement par quelque partie du tout ; et cette partie aura toujours dans chaque couche le même rapport au tout. Par exemple, elle en sera toujours la dixième partie. Pour accourcir, je prends ici le total même des couches, soit R le rayon de la plus grande couche, qui frappe l’extrémité nord du second diamètre, et r le rayon de l’autre. La force impulsive de la plus grande couche sera donc , et celle de l’autre . Or, Donc, l’extrémité nord sera plus fortement frappée que l’extrémité sud ; et comme elle est aussi dans l’hémisphère supérieur du globe, par rapport au centre du tourbillon, elle sera plus fortement poussée d’occident en orient, que l’extrémité inférieure sud, son opposée, ne Le sera du même sens. Donc, le globe ne sera plus simplement transporté comme il l’était, sans prendre lui-même aucun mouvement particulier ; il en prendra un par sa partie supérieure, d’occident en orient, et par conséquent l’inférieure ira d’orient en occident ; ce qui fera une rotation de tout le globe solide autour de son centre. J’appellerai toujours de ce nom de rotation tout mouvement circulaire pareil, par opposition à la circulation qui se fait par rapport à un centre posé au dehors du corps circulant.

69.Ce rapport de et de , pour les forces impulsives des couches R et r, est le même que celui qui a déjà été trouvé (54) pour les temps des révolutions de deux planètes posées dans les mêmes couches. Cela