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29.Dans la circulation fluide, nous avons pareillement et les m sont ici comme dans l'autre des r2, parce que les grandeurs des couches sphériques sont dans le rapport des carrés de leurs rayons, aussi bien que les plans circulaires parallèles. Donc, on a  ; mais nous ne connaissons point encore ici les vitesses u. J’appelle v la vitesse de la couche qui a R pour rayon, et u celle de l’autre qui a r. Les deux forces différemment formées seront des er . Or, je vois que si l’on suppose , on aura . Donc, il y aura équilibre entre ces deux forces quelconques, et par conséquent entre celles de toutes les couches du tourbillon, pourvu que cette proportion soit possible actuellement : or, il est bien clair qu’elle l’est.

30.C’est chaque couche prise en entier, dont la force centrifuge est égale à celle d’une autre couche quelconque prise aussi en entier ; mais il ne s’en ensuit pas que la force centrifuge, d’un point quelconque d’une couche, soit égale à celle d’un point d’une autre quelconque. Il est aisé de voir que les forces centrifuges étant alors selon les dénominations de l’article précédent pour la force du point appartenant à la plus grande couche, et pour celle de l’autre, et par conséquent étant entre elles , elles ne peuvent jamais être égales. Mais il est vrai que cet équilibre serait tout au moins inutile ; car ne suffit-il pas qu’aucune couche entière ne puisse être déplacée par une autre ? Enfin, il est très constant que la circulation