Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/95

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 95 —

X

…Enfin, Colette, il nous a vu toutes les deux toutes nues !…

— Eh ! bien, oui, chérie mignonne ! Et puis !… Il en est plus gêné que nous, sois-en bien certaine. As-tu vu comme il n’a cessé de rougir à table quand nous le regardions ? Et il n’a pas dit cinq paroles ! Heureusement que ta mère a mis son mutisme sur le compte de la fatigue du voyage…

— Crois-tu, Colette, qu’il va raconter son aventure à maman ?…

— Penses-tu, chérie ! Il s’en gardera bien !