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ce des épais buissons, sous les grands arbres plusieurs fois centenaires, sur un lit moelleux de feuilles et de mousse…

Elles arrivent enfin sur le lieu favori de leurs ébats. Personne du dehors n’y peut entrer, et ni Madame de Rembleynes, ni la vieille Mariette, n’auraient l’idée de venir les y rejoindre.

D’ailleurs, le jardin anglais est comme un labyrinthe, et bien malins ceux qui seraient capables d’arriver jusqu’au centre, là, où immédiatement l’impudique Colette se déshabille vivement, pour s’allonger nue sur le sol herbeux, et offrir son beau corps aux subtiles caresses de sa chère Jacqueline…