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loutée de la chair, à cette pression de son visage sur l’intimité de l’impudique Colette, à cette communion de ses lèvres avec d’autres lèvres humides et frémissantes, que c’était bien là le merveilleux accomplissement de son long désir, la réalisation de ses rêves solitaires !…

Les voici maintenant, les deux jolies bacchantes, pressées l’une contre l’autre, en un seul bloc de chair ; les voici pâmées sous les baisers qu’elles échangent, se faisant pénétrer mutuellement l’une dans l’autre, toute leur âme voluptueuse.

Et dans le silence du grand parc solitaire, au seul bruit des feuilles qui bruissent, légèrement agitées par le vent très doux, et au murmure des fontai-