Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/58

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 58 —

cette herbe verte écrasée, et d’effleurer des lèvres, la brune toison très fine dont les touffes frisées sortent si tentantes de la large fente de soie !…

Jacqueline doucement, rampe et s’approche. Elle se trouve entre les belles courbes des mollets, et elle frôle de ses cheveux et de ses joues, les fins bas de soie. Une odeur pénétrante qui doit être le doux parfum de l’amour, l’envahit toute et la grise ; et la voici comme une chatte gourmande devant sa proie.

…Mais, quoi donc ? Qu’arrive-t-il ?… Elle se sent poussée maintenant par les hauts talons des chaussures de Colette, qui viennent de se placer sur ses épaules. Et voici qu’en un brusque mouvement, la grande cousine facilite