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avec la luxure — ou plutôt l’idée qu’elle s’en fait.

De plus, Colette a une manière bien à elle d’embrasser sa jeune cousine en lui effleurant légèrement les joues de ses lèvres, pour les poser ensuite un peu plus longuement sur sa bouche. Cela paraît à Jacqueline infiniment délicieux, et lui semble n’être pas étranger à ce que l’examen de conscience de son livre de messe appelle les plaisirs défendus.

Et quand, baissant la tête, Jacqueline voit les jambes admirables de Colette dégagées de la jupe, et croisées l’une au-dessus de l’autre, elle a quelque idée de ce que peut être une action contre la pureté.

Oh ! une idée lointaine encore !… Toutefois, Jacqueline ne