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mer. Mais à l’époque où se passe l’épisode qui fait l’objet de cette histoire — vraie ! — le voyage en chemin de fer était de rigueur.

Il y avait donc à Bourgville une petite gare, assez loin du village, lui-même assez loin du château de Rembleynes.

Et c’est pourquoi, un quart d’heure avant l’arrivée du petit train, ce jour-là, nous voyons sur le quai, Jacqueline en compagnie du vieux Gaspard, attendant la grande cousine…

De l’autre côté de la grille de bois, les deux chevaux piaffent et manifestent quelque impatience. Mais soudain, ils lèvent la tête, car un coup de sifflet strident retentit. La vieille petite locomotive vient de surgir de la courbe, et s’arrête, alignant ses quatre wagons de-