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fut confiée aux soins d’un tuteur qui devint son premier amant. C’est dire qu’elle fut initiée assez tôt aux choses de l’amour.

La jolie Colette n’y vit nulle malice. Au contraire ! et elle fut assez fine pour deviner tout le parti qu’elle pourrait tirer de sa situation. Jolie nièce d’un vieil oncle encore vert, et amateur de charmes juvéniles, elle sut en profiter habilement, tant pour sa liberté que pour l’accroissement de son patrimoine.

Quand l’oncle-tuteur qui était sans enfants, mourut, il laissa la plus grande part de sa fortune à sa jolie nièce, alors à un an de sa majorité.

Et ce fut la belle vie pour Colette de Verneuse…

Il nous suffira de la présenter