Page:Fontanges - Délicieuses voluptés, 1935.djvu/125

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 125 —

Le jeune homme était en proie à une volupté très douce. Colette rejeta sa verge, et attira contre elle son amoureuse victime. Roger sentit son cœur battre très fort, mais il n’eût pas le temps de se livrer aux commentaires de cette action peu ordinaire, car Mademoiselle de Verneuse prit ses lèvres dans les siennes, les écarta et fit pénétrer sa langue dans sa bouche en un délicieux baiser, cependant que sa main guidait celle de Roger, sous sa robe, dans les profondeurs du linge, puis le long des cuisses, jusqu’à la toison frisée. Le jeune homme en frôla l’exquise douceur, quand soudain, il sentit les palpitations de l’intime fleur d’amour. Ses doigts se trouvèrent prisonniers entre les pétales, car les cuisses de Colette