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RÉPONSE


DU PRÉSIDENT


À LA COMMUNICATION FAITE AU CORPS LÉGISLATIF


PAR LES ORATEURS DU GOUVERNEMENT,


Dans la séance du 31 décembre 1808.




Messieurs les Orateurs du gouvernement,


Le Corps législatif, en terminant les travaux de cette session, peut se rendre le témoignage que, dans aucune circonstance, il n’a mieux rempli ses devoirs envers le trône et la patrie.

La loi sur les finances est le premier objet de notre mission. Cette loi donne tous les ans la mesure de nos ressources contre l’ennemi, et celle de notre dévouement pour le Souverain. Nous l’avons adoptée d’une voix unanime. Plus l’Empereur était loin de nous, plus nous lui avons prouvé qu’il était toujours présent dans cette assemblée.

Le même zèle s’est manifesté lorsqu’on nous a fait la proposition de ces travaux utiles et glorieux qui seuls immortaliseraient un autre règne, de ces monuments sans nombre où la magnificence et la bonté brillent à la fois, depuis les derniers asiles de l’indi-