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DISCOURS
DU PRÉSIDENT DU CORPS LÉGISLATIF
EN RÉPONSE À CELUI DE FOURCROY,
orateur du gouvernement,
dans la séance du clôture de la session de l’an xii,
3 germinal (24 mars 1804)[1].
Citoyens Législateurs,
Une grande entreprise conçue vainement par Charlemagne lui-même est enfin terminée. Un Code uniforme va régir trente millions d’hommes. Tous les anciens peuples de la Gaule réunis en un seul peuple
- ↑ On ne donne, dans les discours prononcés par M. de Fontanes comme président du Corps législatif ou comme grand-maître, que ceux que le talent ou quelque circonstance remarquable désignait au choix. Il en était plusieurs qui, à titre de simples compliments, devaient être négligés. Le Moniteur d’ailleurs est toujours là. — Et, pour le dire quelque part, ajoutons ici dans notre scrupule d’éditeur, et par égard pour les curieux bibliographes, que, si l’on voulait à toute force compléter cette collection des œuvres de Fontanes sur les points qui nous ont paru à négliger, on aurait : 1° le Moniteur, toujours subsistant, pour les discours politiques ; 2° pour les articles de critique, le Spectateur français au XIXe siècle, 12 vol. in-8o (par Fabry) ; et 3° pour les vers, un recueil intitulé les Révélations indiscrètes du XVIIIe siècle, 1814, in-18 (par M. Auguis ; exemplaire intègre, car il y en a de tronqués). Ces trois sources suffiraient.