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NOTES


DE LA TROISIÈME ÉPÎTRE.




Oui, tout est fait pour tous, etc.


Les deux premiers vers de cette épitre sont une espèce d’analyse des précédentes ; les quatre qui suivent n’ajoutent rien au sens, et ne rachètent leur inutilité par aucun mérite.

De ce plan général, qui jamais ne varie, etc.


Ce tableau de la reproduction des corps peut se comparer à quelques vers de Lucrèce, et surtout à ceux du quinzième livre des Métamorphoses, où Pythagore explique son système dans les vers d’Ovide, c’est-à-dire dans un style brillant et diffus.

L’oison dit à son tour : L’homme est formé pour moi.


Il est inutile d’avertir le lecteur que Voltaire s’est emparé de tous ces contrastes ingénieux dans son Discours sur l’Homme.

Après quelques plaisirs, ne meurs-tu pas comme eux ?


C’est ainsi que Virgile s’écrie, en parlant du taureau :

Optima quæque dies miseris mortalibus ævi
Prima fugit.