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NOTICE HISTORIQUE

nommait avec plaisir, et ne se croyait point quitte envers eux, en leur procurant à son tour de l’aisance dans leurs revers de fortune[1]. — Bienveillant pour tout le monde, il l’était surtout pour les jeunes gens dont les débuts littéraires annonçaient un talent véritable. Il les encourageait, il se faisait leur prôneur, leur patron, et, pour ainsi dire, leur père ; et, quand il les recommandait aux suffrages de l’Académie française (ce qu’il a fait en mourant pour M. Villemain, qui en effet l’y a remplacé), l’Académie était bien certaine d’élire un candidat digne d’elle et de lui.

Roger.
  1. Nous ne citerons ici que M. le chevalier de Langeac, qu’il appela au conseil de l’Université 1809, et à la tête de son secrétariat. M. de Langeac, connu depuis longtemps par plusieurs ouvrages distingués, jouissait, avant la révolution de 1789, d’une fortune et d’un crédit considérables, dont il fit un noble usage pour plusieurs littérateurs de cette époque, et notamment pour Fontanes.