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DES INJECTIONS IODÉES

Traitement : on essaie de pousser dans la glande une injection de teinture d’iode pure à la température de 34° ; mais on ne peut parvenir à pratiquer l’opération convenablement, vu qu’il est impossible de trouver l’ouverture fistuleuse du canal, masquée qu’elle est par la présence d’un diverticule de 5 centimètres environ de profondeur ; perpendiculaire à la direction du canal, et dont les parois sont constituées par du tissu induré. — Contre la paralysie, application du feu vis-à-vis des branches nerveuses déjà nommées. — Régime : paille hachée et farine d’orge.

16 juin. — Léger engorgement à la partie inférieure de la parotide ; écoulement salivaire moins abondant. Ces deux symptômes indiquent que l’injection, quoique effectuée dans de mauvaises conditions, a eu cependant pour effet la pénétration du liquide dans une partie de la glande.

17-18 juin. — L’écoulement salivaire continue ; on se borne à tenir le malade au régime déjà prescrit.

19 juin. — On abat l’animal, on débride la plaie, ce qui met à découvert l’infundibulum déjà signalé. On cherche en vain l’orifice du canal de Sténon caché par l’hémorragie ; on remet la dissection au lendemain.

20 juin. — On essaie de découvrir l’origine du conduit excréteur ; la dissection en est très laborieuse par suite de l’état pathologique des tissus de la région. On termine par une injection de teinture d’iode.

21 juin. — Engorgement assez considérable de la parotide.