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NOTICE
sur la vie et les ouvrages
DE THÉOPHILE FOLENGO
ET SUR LA POÉSIE MACARONIQUE EN GÉNÉRAL




Lart de la poésie macaronique consiste, on le sait, à entremêler au latin des mots de l’idiome vulgairo plaisamment latinisés, et à donner ainsi au style une tournure facétieuse ou grotesque. C’est ce qu’a su faire, avec un rare bonheur, le poëte dont nous allons nous occuper. Nous parlerons brièvement de sa vie, de ses écrits et des auteurs appartenant à diverses nations qui se sont exercés dans cette langue factice, constamment étrangère à tout sujet sérieux[1].

  1. Nous avons souvent fait usage dans notre travail de deux ouvrages spéciaux relatifs à la littérature macaronique : Histoire (en allemand) de la poésie macaronique, par le docteur Genthe, (Leipzig, 1829), et Macaronéana, par M. O. Delepierre (Paris, 1852, in-8). Ce savant littérateur, revenant sur le même sujet, a donné quelques détails nouveaux dans un mémoire imprimé à très-petit nombre parmi les travaux d’une association d’amateurs à Londres, la Philobiblon Society (1855, in-8°, 79 pages). N’oublions pas quelquues pages spirituelles de l’académicien Ch. Nodier : Du langage factice appllé macaronique, insérées dans le Bulletin du bibliophile (Paris, Techener, 1854).