’ancienne traduction du poëme macaronique de Théophile
Folengo nous a paru digne de faire entrer ce
poëme dans notre Bibliothèque gauloise quoique l’original
soit écrit en latin mêlé d’italien et de patois mantouan.
Cette traduction, dont l’auteur est resté inconnu,
appartient certainement a un des écrivains les plus facétieux
et les plus drolatiques de la fin du seizième siècle.
C’est à ce titre, surtout, qu’elle mérite de figurer dans
une collection de nos vieux poëtes, de nos vieux conteurs
et de nos vieilles facéties ; car Merlin Coccaie
a été, pour ainsi dire, naturalisé Français, ou plutôt
Gaulois, par le fait de son traducteur anonyme.
Nous nous sommes demandé quel pouvait être ce traducteur, qui, sans écrire toujours correctement, manie la langue française avec aisance et y trouve une variété presque inépuisable de tours de phrase, de locutions burlesques et de mots nouveaux, pour rendre les idées et les images bouffonnes du créateur de la poésie maca-