— De l’un et de l’autre… dit M. Simrok mettant du vin dans les deux verres, et commençant à boire.
Une heure se passa ainsi pendant laquelle le petit Beethoven, avec une complaisance charmante, joua alternativement et de mémoire des morceaux de l’un et de l’autre des artistes nommés. M. Simrok n’avait pas attendu l’heure pour vider jusqu’à la dernière goutte la bouteille qu’il avait devant lui.
— Admirable ! dit-il quand il n’y eut plus de vin que celui versé dans le verre de Ludwig… Toutefois… c’est singulier… j’aime bien Haydn, j’aime bien Mozart… et, cependant, je crois que j’aime encore mieux ce que vous jouiez quand je suis entré.
M. Beethoven, qui était rentré, parut à ce moment dans la mansarde et, s’avançant vivement vers son vieil ami, il s’excusa de