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V. — DE CEUX QUI CONDAMNENT L’EXERCICE DE L’ASTROLOGIE


Il y a des gens qui ignorent totalement la science des Astres, sont plongés dans les ténèbres de l’erreur et ne peuvent concevoir que ce qui tombe sous leurs sens ; ils voudraient que cette science, qui est celle des ministres de Dieu, ne soit pas pratiquée, alléguant qu’il n’est pas légitime de spéculer si haut et de fouiller scrupuleusement et minutieusement dans les secrets du Créateur. D’autres, ainsi qu’il a été dit, prétendent que l’Astrologie n’est pas une science, mais un art frivole et parfaitement mensonger.

Nous avons répondu à ces derniers dans le chapitre précédent. Quant aux seconds, qui leur sont voisins, nous les renvoyons, afin de dissiper leurs doutes, à la préface du Traité Général du Macrocosme ; qu’ils la lisent et qu’ils examinent ensuite s’il ne convient pas plus à un animal qu’à un homme, être supérieur, paré d’une Mens, d’avoir de tels sentiments, de formuler des assertions aussi viles et de porter des jugements aussi méprisables. La Mens, du reste, se refuse à de pareilles choses,