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2o senestres, ceux qui sont dans le sens direct, c’est-à-dire selon l’ordre des signes.

Ainsi, le Sextil dextre du Bélier est le Verseau et le Sextil senestre du même signe, les Gémeaux.

Règle : Si l’aspect dextre tombe à un angle du ciel[1], cet aspect dextre sera plus efficace qu’un senestre, car les points célestes n’ont pas de mouvement propre et ne se déplacent qu’avec le ciel tout entier. Si, au contraire, les aspects intéressent des planètes, les senestres sont préférables aux dextres parce que les astres sont animés d’un mouvement propre et indépendant.

Règle : Les aspects se classent encore en élémentaires et particuliers. Il y a aspect élémentaire lorsque l’amplitude de l’arc entre deux points est telle qu’elle comprend approximativement le nombre de degrés voulus ; il y a aspect particulier lorsque le même arc comprend exactement le nombre de degrés voulus. Cette distinction provient de ce que le rayon d’influence d’un astre s’étend autour du point qu’il affecte d’un regard[2].

  1. Les angles du ciel sont l’Ascendant ou Orient, l’Occident le Milieu et le Fond du Ciel, c’est-à-dire les quatre points de jonction sur l’écliptique de deux droites : 1o le diamètre du cercle horizontal du lieu ; 2o une génératrice du plan méridien élevée de ce lieu sur l’écliptique vers le Zénith et le Nadir (l’Azimuth prolongé du point d’intersection de l’écliptique avec le méridien).
  2. L’orbe est cette zone d’influence d’un astre. Dans la pratique on prend la moyenne des orbes entre deux astres en aspect. Si leurs regards tombent dans la zone ainsi tracée on dit qu’il y a aspect approximatif. Ex. : Mars et la Lune