dans les animaux. Les animaux des pays froids les ont longs et nombreux. Le contraire arrive dans les pays chauds : le chien de Turquie est presque nu.
Le climat de l’Espagne est remarquable par les modifications qu’il fait subir au poil des animaux : c’est d’Espagne que nous viennent le mérinos, l’épagneul (ici le mot indique l’origine). Le climat d’Angora, dans l’Anatolie, partage ce privilége, et même l’exalte : on connaît le chat, le lapin, la chèvre d’Angora.
2o La nourriture. Tout le monde sait que la quantité et la qualité des herbages font varier la taille et le volume des animaux. Où l’herbe est sèche, peu abondante, les bœufs sont émaciés, rapetissés. Au contraire, les gras pâturages de l’Allemagne, de la Suisse, nourrissent des bœufs gros et grands.
3o La domesticité. De toutes les causes extérieures de variation, celle-ci est la plus puissante, la plus provocatrice, si je puis ainsi dire ; elle embrasse toutes les autres : l’homme soumet tout à la fois les animaux à un autre climat, à une autre nourriture, à d’autres habitudes, etc.
Ainsi donc, et ceci est ma conclusion, l’espèce