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VUE PHYSIOLOGIQUE, ETC.

qui en différaient très-peu : des lézards, « très-semblables, dit Cuvier, aux grands monitors « qui vivent aujourd’hui dans la zone torride ; » des crocodiles, des tortues, soit de mer, soit d’eau douce, etc., etc., qui ne se distinguaient de nos crocodiles et de nos tortues qu’à titre de genres et d’espèces ; et, en second lieu, à s’en tenir même aux dissemblances les plus extrêmes, que prouvent-elles ? qu’il y a deux règnes ? Non, puisque, bien comprises, elles rentrent dans le plan suivi d’un seul et unique règne, et viennent, comme dit M. de Blainville, « relier entre eux les groupes vivants par des groupes fossiles. »