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FORMATION DES ÊTRES.

C’est la traduction de Scaliger que Camus a paraphrasée ; il écrit :

« La petite seiche sort de l’œuf la tête la première, ainsi que les oiseaux ; elle y est attachée de même qu’eux par le ventre.

« En quoi il y a double erreur : d’abord cette attache, qui est fausse ; ensuite la sortie de la tête la première, à quoi Aristote n’avait pas seulement pensé.

« On voit par là combien la connaissance des faits est souvent nécessaire à l’intelligence des textes. En cette occasion, comme en tant d’autres, l’habileté d’Aristote à observer se trouve encore justifiée. »


Je termine ici l’étude de la physiologie fœtale, et je résume cette étude par quelques idées d’ensemble.

Le fœtus vit par des organes qui lui sont propres : c’est là le point capital de la physiologie comparée des âges. Quand le nouvel être passe de la vie fœtale à la vie d’adulte, il se dépouille de ses organes fœtaux et ne garde que ses organes d’adulte. Ne perdons pas de vue ces deux faits.

On a été frappé, de bonne heure, des grands