qu’il applique aux enveloppes du fœtus humain.
Galien donne à l’allantoïde ces deux caractères : 1o d’être en forme de boyau ; 2o d’être couverte de cotylédons.
En premier lieu, ni les carnassiers, ni les rongeurs ne nous offrent d’allantoïde en forme de boyau ; en second lieu, nous trouvons bien le premier de ces caractères dans les pachydermes, mais l’allantoïde de ceux-ci n’a pas de cotylédons ; elle ne porte que de simples disques.
Les deux caractères décrits par Galien ne se trouvent réunis que dans les ruminants.
L’œuf des ruminants nous présente d’ailleurs toutes les autres enveloppes que nous avons déjà vues.
Passons à l’œuf des rongeurs : il se rapproche beaucoup de celui des carnassiers. Contentons-nous de noter que le chorion, rudimentaire et à peine visible dans les carnassiers, est mieux accusé dans les rongeurs.
L’œuf des carnassiers a un chorion si mince qu’on avait même douté qu’il en eût un ; Cuvier, le premier, en a reconnu les traces.
Nous avons retrouvé, d’une part, dans l’œuf