de l’oiseau : seulement, les proportions de telle ou telle partie varient, parce que les circonstances de la vie fœtale varient elles-mêmes.
Ainsi, les mammifères étant vivipares et leur œuf ayant pour lieu d’incubation l’oviducte, cet œuf n’avait pas besoin d’être protégé par une enveloppe dure et résistante, comme l’œuf de l’oiseau.
Ainsi encore, l’œuf des mammifères est extrêmement petit, comparé à celui des ovipares proprement dits, parce que l’œuf de ceux-ci, entièrement séparé de la mère, devait contenir en lui toute la nourriture nécessaire au développement du fœtus.
Au contraire, l’œuf des mammifères n’a qu’un très-petit vitellus, parce que ce vitellus ne doit servir, en effet, qu’au premier développement du fœtus. Celui-ci ne tarde pas à se mettre en rapport avec les parois de l’organe d’incubation, de l’utérus, et à tirer de la mère, par un organe que nous étudierons bientôt (le placenta), toute la nourriture et tout l’oxygène dont il a besoin.
La loi d’analogie subsiste donc ; tous les éléments principaux, toutes les poches principales de l’œuf de l’oiseau sont donc retrouvées dans