L’allantoïde a aussi pour usage de recevoir les excrétions du fœtus.
Haller est le premier qui ait bien observé l’allantoïde dans l’oiseau. Il en parle en ces termes : « L’allantoïde paraît de bonne heure et dès avant le troisième jour. »
Nous venons d’étudier toutes les parties adventices et toutes les parties essentielles de l’œuf dans les ovipares. Formons-nous maintenant une idée du rôle physiologique de chacune d’elles.
Commençons par les parties adventices.
Pour des organes si petits, si frêles, que le sont d’abord ceux du nouvel être, une enveloppe commune et protectrice était nécessaire. Cette enveloppe est la membrane calcaire qui se trouve encore fortifiée par la coquille. Au moyen de sa coquille, l’œuf peut résister aux agents de destruction qui l’environnent.
Il fallait, en second lieu, que le nouvel être fût préservé du contact des autres parties qui composent l’œuf. C’est l’amnios qui sert à cela ; il contient le fœtus privativement et l’isole des autres parties. Ce n’est pas tout ; il fallait prévenir les chocs, les secousses : et c’est à quoi sert le liquide sécrété par l’am-